En 2018, l’enseigne Casino, en partenariat avec CIWF France et deux organisations de protection animale, la LFDA et l’OABA, a lancé le premier étiquetage sur le bien-être animal en France. Très rapidement, plusieurs autres acteurs ont rejoint la démarche qui s'est généralisée. On trouve désormais des poulets étiquetés partout en France.
C’est désormais 60% de la grande distribution française (Kantar) qui s’engage à informer le consommateur sur les modes d’élevage et le bien-être animal de leurs poulets.
L'Association Etiquette Bien-être Animal (AEBEA) a depuis été créée pour porter le projet et accueillir de nouveaux acteurs.
Une démarche pionnière en France
Pour la 1ère fois en France, il est possible de choisir des produits en ayant une information claire et fiable sur les critères de bien-être animal. Une démarche pionnière en France.
Les premiers produits étiquetés ont été les poulets de la marque Terre & Saveurs de Casino dès décembre 2018.
Rapidement, les Fermiers de Loué, Les fermiers du Sud Ouest et Avigers ont rejoint la démarche, suivis en 2020 par l'association Welfarm, 4 distributeurs (Carrefour, les Magasins U, Intermarché et Lidl France), deux transformateurs (Herta et Fleury Michon) et le producteur de volaille Galliance. Cet étiquetage pourrait à terme concerner plus de 80 millions de poulets par an, soit environ 10% de la production totale annuelle de poulets de chair en France.
Un succès rapide qui montre le besoin urgent de renseigner les consommateurs de façon claire et objective.
Des niveaux de A à E
Au total, plus de 230 critères sont évalués pour définir un niveau, de A pour le plus élevé à E pour les produits standards. Cet étiquetage prend en compte l’ensemble de la vie de l’animal : de la naissance, aux conditions d’élevage aux conditions de transport et d’abattage.
Les niveaux A, B et C garantissent une amélioration significative du bien-être animal. Les niveaux D et E correspondent aux produits qui n’apportent pas de garanties suffisantes en termes de bien-être animal. Les critères sont vérifiés par des contrôles externes indépendants réalisés chaque année, à toutes les étapes.
Un pictogramme vient compléter l'information pour indiquer le mode d'élevage (exemple en bâtiment ou accès à l'extérieur).
Cet étiquetage permet d’encourager les consommateurs à privilégier des achats plus respectueux du bien-être animal et de valoriser le travail des éleveurs engagés sur le sujet.
Il s’inscrit dans une volonté d’améliorer les pratiques d’élevage, de transport et d’abattage et de renforcer la transparence sur les produits vendus en donnant une information claire et fiable aux consommateurs sur le niveau de bien-être animal et le mode d'élevage associé aux produits qu’ils achètent.
Etiqueter du standard jusqu'au bio
Pour CIWF, il est déterminant dans cette initiative que les produits standards soient également étiquetés. C’est un véritable étiquetage informatif sur le bien-être animal, non pas un label. Il est conçu pour être appliqué à l’ensemble de l’offre en poulet –du standard au bio– c’est un point clé pour CIWF, car c’est cette transparence qui permettra de réellement influencer les comportements d’achats des consommateurs.
Une association pour porter le projet
Quatre ONG de protection animale (LFDA, CIWF, OABA, Welfarm), cinq distributeurs majeurs (le groupe Casino, le groupe Carrefour, les Magasins U, Intermarché et Lidl France), deux transformateurs leaders de la charcuterie de porc et de volaille (Herta et Fleury Michon) et plusieurs grands producteurs de volailles (Les Fermiers de Loué, Les Fermiers du Sud-Ouest, Galliance) font désormais partie de l’Association Etiquette Bien-Etre Animal (AEBEA) qui porte le projet d'étiquette Bien-être animal.
Nous travaillons désormais avec l'Association Etiquette Bien-Etre Animal à élaborer un autre référentiel d’étiquetage pour le porc.
Pour en savoir plus : www.etiquettebienetreanimal.fr