La démarche d'étiquetage du bien-être animal initiée en 2018 par CIWF et ses partenaires ONG et distributeurs prend de l'ampleur auprès des acteurs de l'agroalimentaire et des consommateurs.
Près d’1 Français sur 3 prend en compte l'Étiquette Bien-être animal
Après son lancement en 2019, l'Étiquette Bien-Être Animal, portée par l'Association Etiquette Bien-Être Aniaml (AEBEA), conforte petit à petit sa place dans les supermarchés français et auprès des consommateurs.
Aujourd’hui, moins de 3 ans après son lancement, l’Etiquette Bien-être Animal c’est déjà :
- Plus de trente gammes de poulets étiquetées dans les rayons
- 7 grandes enseignes de distribution (représentant plus de 60% de la distribution française) et 5 des principaux producteurs de volailles français
- 3000 éleveurs audités, soit près d’un éleveur de poulet français sur trois engagés dans la démarche
- 12% des poulets français et 50% des productions plein air.
Et les consommateurs y sont sensibles : d’après une enquête Omnibus réalisée par Yougov en juin 2021, 29% des Français déclarent prendre en compte l'Étiquette Bien-Être Animal lorsqu’ils font leurs courses. Ils sont également 80% à affirmer être sensibles à la cause animale et plus d'un Français sur deux serait prêt à payer plus cher pour de la viande issue d'élevages respectueux du bien-être animal.
De nouveaux adhérents de poids
Depuis un an, l'Étiquette a vu des acteurs économiques français de poids s’engager dans la démarche et rejoindre l'AEBEA : en 2021, la Cooperl, première coopérative porcine française, qui produit 25% des porcs français, Maître Coq, acteur majeur de la volaille française avec près d’un millier d’éleveurs et sa marque éponyme bien connue et le Groupe Michel, premier membre associé, qui met en œuvre les audits sur l’ensemble de leurs filières, au profit d’autres marques privées. Fin 2020, ont également rejoint la démarche Intermarché, 4ème distributeur français, LIDL, distributeur européen actif sur les démarches d’étiquetage en Europe ainsi que Herta et Fleury Michon, acteurs majeurs de la transformation charcutière en France. Franprix et Monoprix commercialiseront également bientôt des produits étiquetés.
Des acteurs de l'agroalimentaires qui misent sur une démarche harmonisée et transparente sur le sujet du bien-être animal pour faire progresser les pratiques et éclairer les consommateurs.
« Cette Étiquette Bien-Être Animal est un levier indispensable pour donner le pouvoir au citoyen d’agir par ses achats. Une fois informé, il peut soutenir certains modèles de production et participer à la transformation des systèmes agricoles » Agathe Gignoux, responsable des affaires publiques et juridiques pour CIWF France, pour le collège ONG.
Etiquette bien-être animal : choisir, c'est agir !
Après le travail effectué sur le poulet de chair, bientôt le porc
L’objectif de l'AEBEA est de déployer fortement l'Étiquette Bien-Être Animal, pour intégrer de nombreux élevages français et de plus en plus d’espèces. Avec plus de 60% de la distribution française engagée dans l'Étiquette Bien-Être Animal, l’association prévoit d’étiqueter 25% des poulets français, dont 75% de plein air, d’ici 2025.
En collaboration avec le LIT Ouesterel, un comité technique a été créé pour construire le référentiel de la prochaine espèce étiquetée : le porc. L’objectif est de finaliser le référentiel à la fin de l’année 2021, afin d’étiqueter les produits porcins dès 2022.
Répondant à l’ensemble des recommandations du groupe de travail de la Commission européenne sur la labellisation du bien-être animal (conclusions publiées en juin 2021), cette étiquette est la seule qui informe les consommateurs à la fois sur le niveau de bien-être animal et sur le mode d’élevage.